Oscillant entre univers musicaux poétiques et univers narratifs, entre rêves et réalité, consciences et inconscience, vies terriennes et voûte céleste, Nadja, au-delà de la référence évidente à l’œuvre d’André Breton, emprunte au mouvement Surréaliste le juste équilibre entre folie douce et raisonnable sagesse.

Nadja relève d’un big bang Jazz, sorte d’union « chaotique » où chaque musicien, tout en gardant une grande liberté d’improvisation, apporte son énergie atomique dans une réelle osmose d’esprit et de sensibilité. De cet orchestre naît une construction collective dans laquelle l’écriture de Jean-Mathias Petri ouvre le champ aux explorations de mondes sonores, générant des atmosphères musicales oniriques, souvent étranges voire bucoliques, mais toujours accessibles et délectables.